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Progression

Enchainer avec Comment organiser son cours en prenant en compte cette incertitude sur la présence de tout le groupe à chaque séance, ou sur la continuité de présence en classe?je ne sais pas si c’est ailleurs, j’ai repris du document word et ajouter deux-trois trucs.
 
  •  en favorisant des activités souples, indépendantes et centrées sur des besoins individuels (exemple... ? ). Souples et indépendantes? C'est possible par exemple en organisant le programme autour d'actes de communication (cf plus haut paragraphe Joanna). Ainsi chaque nouvelle séance propose une situation (exemple d'une situation utilisée pour une unité dans Trait d'union : "en ville"), ou un acte de communication différent (pour la situation "en ville" par exemple: demander un renseignement, expliquer un itinéraire, localiser) (scan méthode?). Ainsi, les personnes qui étaient présentes aux séances précédentes peuvent avancer à partir des acquis antérieurs, mais les personnes nouvellement arrivée dans la classe ou nouvellement revenues après une absence peuvent intégrer la classe sur de nouveaux contenus.
 
  •  en proposant des activités de rattrapage – des petits récapitulatifs de chaque séance à travailler en autonomie ou en parallèle du reste du groupe peuvent reprendre les points essentiels des séances passées. Ces récapitulatifs peuvent être utiles à tous. On peut aussi imaginer que des apprenants présents à la séance précédente soient chargés de faire ces petits récapitulatifs à destination des personnes qui n’étaient pas présentes. Ils réemploient ainsi les notions vues précédemment et peuvent se les approprier en les reformulant pour d’autres. [a voir si on laisse ce paragraphe ici ou si on le met ailleurs (sur la page absentéisme et mobilité avec aussi un lien vers la diapo 27 « progression c’est-à-dire ici]
 
  • Les progressions dans l’apprentissage des langues ne peuvent faire l’économie de ce qui a été appris auparavant. Si l’on jette un œil à l’organisation des contenus des manuels de langue, on remarque que les progressions établies sont toujours fonction des compétences développées et à développer. Globalement, on commence à apprendre à se présenter en utilisant le présent, on apprend à demander de l’aide ou à parler de ses projets en recourant au futur simple puis on raconte son parcours de vie en mobilisant les formes du passé.  Ce rapide coup d’œil ne permet pas de rendre compte des étapes par lesquelles passent les apprenants pour construire leur apprentissage et donner du sens à ce qu’ils apprennent et approfondissent au fil du temps. Pour souligner ces étapes, nous proposons de revenir sur deux types de progression : la progression spiralaire et la progression thématique.
 
  • La métaphore de la spirale rappelle que l’apprentissage est un processus qui suppose de reprendre, d’entrecroiser et d’articuler les connaissances et les compétences acquises. Le réemploi des éléments linguistiques permet d’approfondir de manière différente ce qui a été vu, et par conséquent de se diriger vers plus de complexité. Outre une meilleure compréhension et un développement des compétences, la progression spiralaire respecte le rythme d’apprentissage des apprenants.
 
  • La progression thématique est davantage textuelle puisqu’elle correspond à l’articulation d’anciennes et de nouvelles informations au sein d’un texte. Les thèmes, repris d’une phrase à l’autre, renforcent la cohérence des énoncés et permettent d’avancer dans les informations transmises., comme en témoigne l’exemple ci-contre : « Nous attendons des amis au restaurant. Ils sont en retard. Je vais leur demander de se presser. » Ces formes de progression, qui fondent l’unité de sens de l’énoncé, participent au développement des connaissances grammaticales. En effet, on pourra discuter avec les apprenants des éléments nouveaux et des moyens linguistiques mis au service de la compréhension du texte.